Mes chers zamis de mon ti-blog:
Ze viens une dernière fois ici vous annoncer le décès de votre serviteur, Twister fripouil.
Z'ai zeté l'éponge cette nuit, à 3heures, bien entouré, certes, et zusqu'au bout de mes ti-maîtres adorés. Ils m'ont câliné, encourazé, soulazé par leurs propos aimants, mais z'ai ressenti une telle douleur dans mon ventre, comme zamais ze n'avais ressenti que ze me suis lentement épuisé, éssouflé en râles profonds. Z'ai vu dans leurs yeux paniqués que ze n'étais plus très loin de la délivrance, ze me suis donc laissé emporté vers cette vague qui m'emmenait, sans nul doute vers ce que z'appelle le paradis des zanimaux.
Quitter à zamais mes ti-maîtres! quelle horrible perspective quand même. Z'en ai eu la lueur d'esprit, mais de ce que z'ai entendu, de plus en plus indistinctement au fur et à mezure que ze partais de la bouche du zentil vétérinaire, arrivé en catastrophe, mais trop tard, cinq minutes avant mon grand saut vers le paradis: ze n'avais aucune chance de survivre à mes zorribles douleurs: de ce que z'ai saisi en vol, il a espliqué aux ti-maîtres en larme que les sutures dans mon ventres avaient cédé et que ze mourais d'une pétite tonite . Après la tite patite, çà faisait un peu trop de soze en "ite" à supporter pour un ti-fox, croisé YAGD, costaud, rabelais, que z'étais zusqu'à mon dernier souffle. Même avec tout mon couraze et mon envie de survivre à cette épreuve, ze n'avais cette fois çi aucune chance de m'en remettre.
Ze sais toute la peine que mon départ phyzique va entrainer chez ces deux merveilleux maîtres, qui sont venus me chercher un 23 décembre 2005 à la SPA de Brignais.
Ze sais quelle hargne, quelle enerzie ils ont déployé pour m'adopter contre l'avis stupide et infondé (ce sont leurs propres mots que ze reprends) des personnes de l'accueil qui refusaient catégoriquement de m'envoyer vivre chez eux ce qui sera pour moi 8 années de bonheur absolu, d'amour, de longues ballades, de vacances à THEZE, le ti-paradis terrestre et montagneux dont ils sont amoureux.
Ze ne saurais dénombrer le nombre de lésouilles que z'ai pu leur faire sur le vizage (certains trouvent çà dégoutant, eux en redemandaient), combien de bizous z'ai pu recevoir en retour sur ma grosse truffe, combien de caresses z'ai pu recevoir, les soirs, avant d'aller me coucher dans mon lit ...ou sur le leur, bien souvent.
Ze quitte ce paradis terrestre heureux (mais très fatigué par la maladie qui a eu raizon de moi), ze souhaite à mes ti-maîtres tout le bonheur qu'ils méritent, ainsi qu'au ptit-ti maître Owen, apparu comme un tit-anze un certain 14 mai 2011 que z'ai aimé, vu grandir (mais pas assez peut-être pour qu'il parle de moi quand il sera plus grand, et çà, ze le regrette beaucoup).
Z'ai adoré ce ti-blog, enfin, et mes amis "virtuels" mais bien réels, zumains et zanimaux réunis, WARF WARF, MAOUH, LAPINOUX et leurs tites maîtresses.
Ze m'en vais en rejoindre certains, partis avant moi, touzours trop tôt, touzours inzustement, touzours dans les larmes de nos zamis et protecteurs zumains.
Z'aimerais assez que mon ti-blog ne meure pas avec moi et reste un endroit où on continurait à évoquer mon souvenir. Ze m'en remet pour çà à ti-maître, qui a su m'aider à le tenir de longues années. Ce serait un endroit d'amitié, de recueillement et ze m'arrangerais pour trouver moyen de lire ce qui s'y écrira. Mais ze n'en voudrai à personne de ne pas en faire un lieu vivant, il y aura de toute façon bien des chozes à relire ou découvrir dans les ti-zarchives.
Ze vous laisse. Ze suis beaucoup plus lézer et apaisé, hors de mon enveloppe corporelle qui a tant fait le bonheur de mon entouraze (z'ai touzours eu beaucoup de succès, de sourires, de mots zentils des inconnus croizés dans la rue qui me trouvaient beau et rigolo et charmeur).
ADIEU et lésouilles paradiziaques de sieur Twitwi, la zentille fripouille.
(derniers propos recueillis de Twister, mort ce jeudi 16 janvier 2014, âgé de (seulement) 11 ans.)